Afin de démontrer que l’assise populaire du Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire est une réalité nationale, le collectif des sections du MPCI a décidé d’organiser une marche à Abidjan le mercredi 22 janvier 2003.
Le monde a aussitôt découvert qu’une frilosité soudaine s’est emparée du pouvoir d’Abidjan, pourtant si prompte à revendiquer une majorité qui n’a jamais existé. Pour le MPCI, en menaçant de « gazer des gens du MPCI », le régime de Laurent Gbagbo se découvre et démontre qu’il n’a jamais eu envie de laisser s’exprimer la Démocratie.
Soucieux de préserver les premiers acquis de la table-ronde de Paris et désireux de donner à la paix sa chance, le MPCI, à l’issue des travaux de ce jour à Linas-Marcoussis accède à la demande du Président Pierre Mazeaud et de l’ensemble des médiateurs afin de permettre aux débats de se poursuivre dans la sérénité. Le MPCI décide donc de reporter à une prochaine date cette manifestation.
Par ailleurs, dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 janvier 2003, la délégation du régime de M. Laurent Gbagbo à Linas-Marcoussis, par l’entremise du Ministre Hubert Oulaï, a tenté de corrompre les délégués militaires des trois mouvements (MJP, MPIGO et MPCI) en leur remettant des enveloppes d’argent.
Quel objectif pouvait poursuivre ceux qui sont allés à Paris parler de la crise sans aucun plan de sortie de crise, si ce n’est de se répandre plus tard dans la presse pour présenter nos délégués comme des corruptibles ou des achetés afin de nous diviser ?
L’entreprise a échoué. Car au cours des travaux de ce lundi 20 janvier 2003, les délégués du MPCI, MPIGO et MJP ont rendu public cette tentative de corruption en remettant lesdites enveloppes au Président Pierre Mazeaud.
Aujourd’hui, il est clair que cette tentative de corruption permet de découvrir une fois de plus le caractère immonde du régime de M. Laurent Gbagbo.
Fait à Bouaké, le lundi 20 janvier 2003
Pour le Secrétariat Général du MPCI Adjudant Antoine beugré
-- Le Patriote |